Après un tour de France des familles, me voilà de retour à Paris. D'abord l'occasion de me dire que ça fait du bien de prendre l'air et de voir les gens qu'on aime et qu'on ne voit pas assez dans l'année. Mais aussi de me dire que partir a une autre vertu, celle d'être content de rentrer chez soi !
Qui dit reprise dit affaires qui reprennent, là où on les avait laissées. Mon compère Cedric étant parti dévaler des pentes qu'il est obligé de remonter avant de les redescendre (jamais vraiment compris l'intérêt), me voilà seul aux commandes jusqu'à cette fin de semaine. Envoi de notre test pour une nouvelle série énigmatique, point avec Makingprod sur la suite de GDM et les premiers retours de la chaine sur les synopsis (y'a encore du boulot apparemment, et je me demande s'il est possible qu'un jour auteurs et diffuseurs soient en parfaite harmonie à propos d'une simple histoire à raconter, ou si c'est dans leur essence même, au sens aristotélicien, d'être différents au point de devoir toujours voir les choses différemment…).
Sans doute également un point à faire sur nos projets pour internet.
Un peu de boulot, donc et heureusement. Parce que reprise de début d'année signifie aussi interrogations sur ce que sera cette année 2009. Après une année 2008 plutôt réussie ( P16, dirdecol sur GDM, écriture sur plusieurs polars…), on peut en effet se demander si on fera aussi bien, et avec qui. La crise est partout, et nos métiers ne sont pas épargnés. Frilosité des investisseurs, supression de la pub sur France TV. Les projets ne se bousculent pas.
Mais je reste confiant. Depuis le temps que je survis dans ce milieu hostile, je me dis que ça peut bien continuer encore quelques années. Pas de résolution particulière donc, juste poursuivre le chemin accompli, le regard vers l'horizon. Comme dit ma concierge, tant qu'on a la santé…
Bonne année à tous.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
C'est où cette plage avec cette grande maison qui flotte?
Alors, ce n'est pas une maison qui flotte, c'est le bateau de Belle-Ile qui s'en va.
Et par conséquent, c'est la grande plage de Quiberon.
Je n'arrive pas à croire que cette phase de zénitude, de fatalisme quant à l'avenir va durer, chez toi comme chez Cedric. Ça m'intrigue beaucoup, je vais observer ça de près dans les prochaines semaines... ^^
Enregistrer un commentaire