Chaque jour, j'ai l'espoir que mon blog va prendre les allures d'un blog de scénariste définitivement professionnel, à l'instar de celui de Marc Esposito en France, ou de John August aux USA. J'y raconterais un parcours plein de scénarios en train de s'écrire et de films en train de se tourner, vous faisant part de mes réflexions sur l'élaboration de mes futurs projets, pour lesquels telle ou telle star serait déjà pressentie. Un blog aussi, distillant quelques précieux conseils aux apprentis-scénaristes, sur la manière de perfectionner l'entrée en matière d'une scène, d'améliorer les descriptions de l'action, ou de peaufiner un dialogue pour qu'il soit percutant.
Mais aujourd'hui, je pourrai seulement vous dire que la pire difficulté de ce métier n'est pas d'essayer de placer un projet, ni de recevoir 15 pages de notes débiles à propos du dit projet.
Non, le pire, quel que soit l'intérêt de ce que vous écrivez et la qualité de la maison de production qui vous l'a commandé, c'est d'arriver à se faire payer.
Dernier exemple en date, dans le domaine de l'animation, dont je découvre décidément chaque jour les nouveaux codes: les scénaristes sont payés à la fin du mois, comme les salariés de l'entreprise. Et peu importe que dans les contrats cela ne soit nullement mentionné. Peu importe qu'il y figure des échéances avec des dates de rendu des textes.
Même si vous rendez votre travail le 1er du mois, vous serez payé le 31…
Au fait, si vous cherchez des conseils pour améliorer votre scénario, repassez un peu plus tard. Pour l'instant, j'essaie surtout de récupérer mon argent….
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