8.12.08

Un long moment de silence…

…voilà ce qu'il me fallait pour reprendre mon souffle. Oh pas que je sois si fatigué, même si l'hiver m'est toujours plus pénible que le printemps (oui c'est original. Encore qu'il y a des gens qui adorent qu'il fasse -12).

Mais avec l'inertie du temps qui passe, le poids des éponges, le découragement face à des projets qui prennent parfois des allures d'Everest infranchissable ou de brouillard austral, le seul moyen que j'aie trouvé pour ne pas avoir mal aux os, c'est de laisser couler, de faire le dos rond et d'attendre que le souffle de l'envie me rafraîchisse à nouveau.

Écrire, c'est puiser dans l'eau claire de ses souvenirs et du présent, et quand le clapotis devient trop fort et que tout se trouble, j'attends que ça passe.

Oui, je sais, ça ne veut rien dire ce que je viens d'écrire. Mais ça me fait du bien alors bon, c'est bien ça le principal.

Pour le reste, les nouvelles du front, eh bien GDM se poursuit. Des ateliers, des auteurs motivés mais parfois un peu perdus, pas toujours à l'aise avec le ton ou la structure, mais quel auteur est parfaitement à l'aise sur une série dont il n'a pas créé ou du moins façonné l'univers ? Si, ça existe ? Bon, j'ai dit une connerie de plus alors.

Le web, le web, le web…
Y'en a que pour le web en ce moment. Pourquoi pas. Reste à savoir comment ça nourrit son homme. En histoires et en monnaie.
Le web.
On verra bien.
Demain est un autre jour.
Quant à après-demain, il n'existe tout simplement pas.
Dès fois, c'est tant mieux.

Allez, j'attends le printemps.

Le printemps dans ma tête.