27.1.06

Fatale comparaison

Je viens d'envoyer à mon éditeur, Jean-Pierre Fougea, une petite liste de films français pouvant servir d'exemples dans le livre que je viens de traduire sur la psychologie des personnages.

Et à travers ce petit exercice, on s'aperçoit qu'il n'est vraiment pas aisé de trouver un équivalent à Hannibal Lecter ou au personnage de Glenn Close dans Fatal Attraction...

Les Américains ont décidément une vraie longueur d'avance sur nous dans la conduite d'un récit et la caractérisation des personnages.

À force de ne développer que des histoires de crises existentielles vécues par des personnages tellement subtils qu'ils en deviennent au mieux abscons, au pire ennuyeux, le cinéma d'Auteur français me semble avoir du mal à sortir de l'impasse où l'ont conduit les 2 ou 3 génies de la Nouvelle Vague qui n'ont pas fait d'enfants.
Est-ce si grave, si infamant, de raconter une histoire forte, portée par des personnages solidement campés, dont on comprend les objectifs et qui s'imposent par une caractérisation suffisamment claire, sans être simpliste ?

Faut-il qu'on baille à en mourir pour crier au génie ? Faut-il que les enjeux soient épais comme une feuille de cigarette pour qu'on soit dans le "vrai" cinéma, le seul digne d'être analysé dans les journaux spécialisés ?

Jean-Pierre Fougea a accusé réception de ma liste, et m'a fait savoir qu'il allait la soumettre à une personne qui suit des études de psychiatrie et qui est aussi un passionné de cinéma.

Je garde bon espoir qu'on arrive à quelque chose, même si tout cela me semble malgré tout tiré par les cheveux...

Et merci encore à ceux qui m'ont aidé à trouver des exemples de films (enfin surtout Isabelle et Aurélie hein, parce que les autres...)

21.1.06

Sauvez Willy

Petit coup de fil hier à mon éditeur, pour savoir où en était la parution du livre que j'ai traduit, et qui traite de la psychologie des personnages au cinéma.

Aux dernières nouvelles il devait paraître courant janvier, et voilà qu'il m'annonce que la publication va être retardée, parce qu'il se trouve face à un problème:
dans le livre, tous les exemples de films sont tirés du cinéma américain. Et l'éditeur, lui, voudrait rajouter des exemples pris dans le cinéma français, sous prétexte que le livre se vendra moins bien s'il ne fait référence qu'à des films US...

Mouais...
Tout d'abord, puisqu'il s'agit d'un ouvrage américain, écrit par un américain et publié jusque là aux Etats-Unis, il me semble assez normal que les exemples pris fassent largement appel à l'impressionnant catalogue des films américains depuis la naissance du cinéma.

Ensuite, est-ce qu'un livre qui ne ferait mention de quasiment aucun film tiré du répertoire français se vendrait moins bien ? (Je dis quasiment, car il est quand même question dans le livre de La cage aux folles et de Nikita, par exemple).

Mais surtout, moi je veux bien essayer de trouver des films français permettant d'illustrer le trouble de la personnalité paranoïaque, schizoïde ou obsessionnelle-compulsive, mais quel est l'équivalent, dans notre cinéma, de films aussi forts que Le silence des agneaux, Liaison fatale, Shining ou Pour le pire et pour le meilleur ?

Quels sont les Hannibal Lecter, les Glenn Close ou les Jack Nicholson hexagonaux ?

Faute de pouvoir répondre à ces questions, l'éditeur envisage purement et simplement de supprimer la dernière partie de chaque chapitre, celle-là même qui contient tous les exemples...

Je ne me suis pas énervé tout de suite et je vais réfléchir au problème pour essayer d'y apporter une solution, mais franchement...

Rien n'est jamais facile comme dit ma concierge.

Alors si jamais il vous vient à l'esprit des exemples de films français ou de personnages forts pouvant illustrer les Troubles de la personnalité, voici la liste de ces derniers:

- La personnalité histrionique (ex US: Blanche Dubois dans Un Tramway nommé Désir)
- La personnalité antisociale (ex US: Hannibal Lecter dans Le silence des agneaux)
- La personnalité paranoïaque (ex US: le Général Ripper dans Docteur Folamour)
- La personnalité narcissique (ex US: Norma Desmond dans Boulevard du crépuscule)
- La personnalité borderline (ex US: Glenn Close dans Liaison fatale)
- La personnalité obsessionnelle-compulsive (ex US: Jack Nicholson dans Pour le pire et pour le meilleur)
- La personnalité schizoïde (ex US: Gene Hackman dans Conversation secrète)
- La personnalité masochiste (ex US: Dawn Weiner dans Bienvenue dans l'âge ingrat).

Voilà, surtout n'hésitez pas, toutes les contributions seront les bienvenues, pour éviter l'amputation à un livre qui ne le mérite pas, et qui pourra, j'en suis sûr, rendre bien des services à la communauté des auteurs, en herbe ou pas.

Au nom du cinéma, merci.

17.1.06

1 mois

Et oui le temps passe vite. Déjà 1 mois aujourd'hui que ce petit bonhomme a débarqué dans nos vies.

Et rien que pour vous Mesdames, Mesdemoiselles, cette photo exclusive...

16.1.06

Y'a quelqu'un ?

Je sais, je sais, la fréquence de mes posts s'étire de plus en plus, et vous êtes nombreux à me le reprocher (je plaisante, tout le monde s'en fout en fait).

Une situation provoquée bien sûr par l'arrivée d'un petit Tom qui mine de rien exige qu'on s'occupe (beaucoup) de lui.
Et par un tel nombre de projets en cours, que je ne sais pas par quel bout commencer pour vous en parler.
Heureusement qu'il y a le blog de mon compère Cédric pour vous tenir au courant de mon actualité scénaristique.

Tout ce que je peux vous dire (enfin façon de parler), c'est que je m'interroge encore sur l'incroyable intuition qui m'a fait vous présenter mes voeux dans mon dernier post.
Suis-je medium, ou y aurait-il un destin qui m'est destiné ?

3.1.06

6002

! sesohc sennob ed nielp te suot à eénna ennob