26.10.05

Indien

Aujourd'hui, 26 octobre 2005, il fait beau.

Et chaud.

24.10.05

Téfal

Hier, il s'est passé un truc important.
Gaëlle et moi sommes allés faire nos courses à Monoprix et tout à coup, en passant devant le rayon ustensiles de cuisine, elle me dit: et si on changeait de poêle ?

Un peu déstabilisé, j'ai finalement dit oui.
Bon, il faut dire que la poêle qu'on utilisait jusqu'alors avait fait son temps et qu'il était impossible d'y cuire le moindre truc sans que la moitié du truc en question reste attachée au fond.

On a donc racheté une poêle Téfal toute neuve (28cm).
Et ce midi, alors que j'étais seul à la maison je l'ai étrennée.
Wouaaahhh!

Comment dire... je me suis fait deux oeufs sur le plat, dans cette nouvelle poêle toute belle, lisse comme la peau d'un bébé dans une pub à la télé, pure comme les larmes d'une vierge, j'y ai cassé les oeufs, je les ai regardés frétiller sur le revêtement magique et, quand je les ai faits glisser dans mon assiette, j'ai ressenti un frisson, mieux que ça, une sorte de vertige orgasmique inexplicable.

Comprenez bien: ils ont glissé dans mon assiette, sans que je n'ai nullement besoin d'avoir recours à une spatule ou autre ustensile.
J'ai simplement pris la poignée de la poêle, j'ai dirigé celle-ci au-dessus de mon assiette, j'ai légèrement incliné le poignet et hop, mes deux oeufs ont glissé comme un surfeur sur une poudreuse immaculée.
La classe, le pied, un petit bonheur comme il en existe rarement, un de ceux qui vous surprennent au moment où vous vous y attendez le moins.

Un cadeau. Oui, un cadeau du ciel.

Et qui, une fois l'émotion passée, m'a fait prendre conscience de deux choses:

1- Le bonheur est à portée de main, inutile d'aller le chercher sur les hauteurs de l'Himalaya.

2- La femme est l'avenir de l'homme. Parce que c'est toujours par elles que les changements majeurs se produisent.

Y'a des jours comme ça...

17.10.05

AMI-AMI VICE

Voilà ! Comme ça, y'aura plus de remarques désobligeantes, c'est sûr !

15.10.05

À nous l'Amérique !

Autant j'étais un peu abattu il y a trois jours, vaincu par un nouvel été qui me narguait et la sensation que je voguais sur des chemins qui ne mènent nulle part, autant maintenant, après des RDV plein de promesse, je me sens totalement revigoré. Une nouvelle jeunesse!

Jeudi soir, des gens super gentils et dont la foi déplacerait des montagnes nous ont offert à manger et ouvert les portes d'une aventure qui peut s'annoncer passionnante. Une série d'histoires courtes dans le créneau d'Un gars, une fille ou de Caméra café, avec en toile de fond, la cause des handicapés à défendre.

Et vendredi, une réunion de plus deux heures avec les producteurs de Pitbull Films pour parler de "Marina", un scénario de long métrage qui peut lui aussi donner quelque chose de très bien.

Et dans les deux cas, une belle confiance a été accordée au duo de scénaristes que nous formons, Cédric et moi.

En plus, mardi matin nous sommes conviés dans les nouveaux bureaux de Pitbull pour un brainstorming consacré à trouver des idées de remplacement pour une série "jeunesse" de France 2.

Alors elle est pas belle la vie ?

Je sais bien que pour l'instant on n'a encore rien signé, mais je sens que les astres sont favorables.

On va les bouffer !

12.10.05

Gérer l'attente

J'envoie un mail plein d'enthousiasme à mon pote Cédric, pour lui dire que j'avais plein de supers idées pour notre scénario en cours, et voilà qu'il me répond, en substance: "Faut que t'apprennes à gérer l'attente, parce que ton cour va pas tenir".
Bon, j'imagine qu'il voulait dire "ton coeur", mais quand même, qu'est ce que c'est que ce message ?

Parce que j'en ai marre à la fin de gérer l'attente. De toujours voir repoussés les RDV pour les projets, d'attendre les coups de fil de producteurs qui ont mieux à faire que de nous signer des contrats, d'être sur le point de, sans jamais conclure.

Gérer l'attente, il en a de bonnes lui.
Et Tom qui est là sans être là, qui sera là, mais quand ? on sait pas vraiment.
Et cette p... de b... de traduction qui n'en finit pas de finir et qui me plombe mes journées à raison de 12 heures pas jour au lieu de me laisser profiter de l'été qui fait un rappel...

Gérer l'attente, ben voyons.
J'ai tout à coup l'impression que toute ma vie n'a été qu'une gestion de l'attente, un parcours de patience et d'abnégation, tout ça pour en arriver où ???
Ouais, je sais Jule, dans mon cul.

Et pour une fois, je crois bien que tu as raison.

8.10.05

L.W.


Eh bien j'ai le plaisir de vous annoncer que, tout comme son collègue Timsit, Lambet Wilson a été très sympa quand je lui ai demandé de déplacer sa chaise et que je me suis permis d'ôter les quelques pellicules qui ornaient ses épaules.

En plus, il avait plutôt des choses intéressantes à dire, ce qui n'est pas si fréquent chez un acteur.
Tenez, prenez par exemple... non, finalement je ne vais citer personne, ce n'est peut-être pas le moment de se fâcher avec ces gens-là, on ne sait jamais...

Ah, une dernière chose, pour vous mesdemoiselles ou mesdames:
vu les regards langoureux qu'il m'a glissés tout au long de l'émission, je ne pense pas qu'il puisse vous faire grand mal.

Encore un mythe qui s'effondre...

6.10.05

Le cas Lambert


Je viens d'apprendre que Lambert Wilson serait l'invité de Face à l'image samedi prochain.

Acceptera-t-il lui aussi de déplacer sa chaise sans sourciller ?
Suspense...

3.10.05

La crème




Vous ai-je déjà raconté que je suis un spectateur privilégié d'une émission de télévision de grand standing ? Non ?

Bon alors en deux mots, pour gagner mon pain quotidien, je travaille sur l"émission Face à l'image, diffusée tous les samedis à midi sur France 2. C'est une sorte de résumé intelligent de l'actualité de la semaine, en images et avec des invités.
Et qui dit invités, dit souvent célébrités, people, et comédiens.

Et justement, ce week-end, Patrick Timsit était le fil rouge de l'émission. Alors comment il est au naturel Pat, vous entends-je dire l'eau à la bouche ?
Eh bien il est plutôt sympa. En tout cas il ne m'a pas envoyé promener quand je lui ai demandé de déplacer sa chaise de 5 cm. Rien dit non plus quand j'ai épousseté discrètement sa veste pour en chasser les vilaines pellicules. Bref une crème.

En parlant de crème, ça me fait penser que pour le réalisateur-scénariste (en devenir, comme l'autre là) que je suis, le fait de travailler sur une émission comme celle-là, c'est une sorte de supplice un peu comparable à celui du diabétique qui passe tous les jours devant une belle pâtisserie et qui n'a pas le droit de toucher aux gâteaux.

Car enfin, tous ces comédiens et comédiennes qui défilent chaque semaine sous mes yeux ébahis, je les imagine dévorant mes scénarios allongés sur leur sofa, puis devant ma caméra, prêts à s'élancer au son de mon "Action!". Je les vois monter sur la scène des Césars et me remercier publiquement de les avoir choisis pour le rôle qui changé leur vie...

En attendant, je leur demande de déplacer leur chaise et je leur dis de faire attention à la marche quand ils s'en vont.

C'est émouvant quand même, un début de carrière...