15.10.10

Une bouffée d'air

Hier soir, c'était fête. Pour les 10 ans de mon amie Gladys en tant que directrice du studio Futurikon, tous les collaborateurs de la boite s'étaient réunis en cachette au rez-de-chaussée, attendant qu'elle descende de son bureau pour lui faire la surprise. Et ce fut réussi, elle était toute émue. J'ai pu manger des petits fours, boire du champagne, et discuter avec quelques "piliers" de Futurikon que je connais maintenant un peu. Le boss tout d'abord, Philippe, très sympa, qui m'a confirmé de vive voix qu'il aimait beaucoup ce que nous avions écrit pour Les Oufs du Sport (dessin animé au format 3'). C'est toujours ça de pris.
J'ai pu discuter aussi avec John Banana, le créateur des Lapins Crétins qui a réalisé le (super) trailer des Oufs. Il m'a d'ailleurs appris qu'il était en procès avec Ubisoft à propos des lapins, car bien évidemment, il avait cédé ses droits au début de l'aventure sans y faire très attention, et maintenant il est dépossédé de son œuvre et voit les peluches des lapins envahir les magasins sans pouvoir toucher un centime dessus. Amis auteurs, un conseil, faites bien attention à ce que vous signez au départ d'une aventure !

J'ai passé aussi un peu temps avec le directeur d'écriture d'une série Futurikon qui en est à sa saison 2. Le courant est, je crois bien passé, et si tout va bien, ça devrait me donner un peu de boulot sans trop tarder.
Concernant les Oufs, Futurikon a rendez-vous dans 15 jours avec TF1 pour leur présenter le projet.
La semaine dernière, la série était arrivée 17ème au Mipcom Junior, dans les visionnages effectués par les professionnels. 17ème sur 1500, il parait que c'est pas mal…

Bref, une petite soirée qui m'a requinqué, après tous ces mois d'incertitude. Ça, plus la perspective de travailler bientôt sur une nouvelle série animée de Timoon Animation (Scary Larry), et peut-être également la saison 5 d'une série jeunesse bien connue pour France 2, sans oublier un long métrage de "fight" qui pourrait un jour enfin se déclencher, et on peut commencer à croire que le bout du tunnel n'est plus très loin.

Bon, comme il suffit de le dire pour que tout se casse la gueule, je ne vous ai rien dit.
Mais je n'en pense pas moins…