Hier soir, lors d'une petite fête pour célébrer la fin de l'écriture du
Petit Spirou (série animée pour M6), je prenais, auprès de la directrice
d'écriture, des nouvelles des Oufs du Sport, une série animée co-créée avec mon camarade Cedric, et dont elle avait également supervisé le développement. Une série toujours en attente
d'un diffuseur, avec en vedette 2 personnages un
peu barjots et décalés qui font tous les sports possibles. "Hé bien, me dit-elle, on attend toujours le retour de
TF1 et de FTV. Depuis des mois. Alors qu'à l'internationale,
ajoute-t-elle, ils attendent le projet comme des fous parce qu'ils
trouvent ça formidables. Ils sont super excités et ils piaffent
d'impatience."
Aujourd'hui, j'ai attendu toute la journée une bonne nouvelle du Fonds
d'Aide à l'innovation du CNC, pour un projet de fiction auquel je croyais beaucoup,
et qui avait déjà passé la barrière du premier comité de lecture. Un
projet muri depuis longtemps, bien travaillé, avec un concept fort, un
point de départ "jouissif" (dixit un producteur), un "bon projet" (dixit
un autre producteur), même si "un peu sombre" (traduire: pas une
comédie). Et un projet dont je ne pouvais m'empêcher de penser,
chaque fois que j'en creusais le sillon, qu'il conviendrait sans doute
plus "à l'internationale" qu'au paysage français.
Verdict: le FAI a dit non.
Dois-je conclure de ces événements qui n'ont pas grand chose à voir
entre eux, si ce n'est un fortuit mais curieux rapprochement dans le
temps, qu'il serait temps que je m'exile "à l'international" pour avoir
une chance de voir aboutir, enfin, mes projets ?
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