
Parce que le scénariste français en question, il adorerait raconter des histoires avec des héros qui n'iraient pas forcément aux cours du soir de vertu, qui ne penseraient pas forcément que l'homme est bon naturellement (quelle tanche ce Jean-Jacques), qui n'auraient pas forcément leur Bafa, et qui en fin de compte ne verraient pas d'inconvénient à voler, mentir, tromper ou simplement cracher dans la rue si ça leur chante.
Bref, des escrocs, des sales types, des pas gentils, des cogneurs, des trop polis pour être honnêtes.
Devoir sans arrêt "racheter" ses créatures, c'est non seulement s'obliger à se trimballer des siècles de judéo-christianisme de mes deux, mais c'est surtout se priver d'un vrai plaisir, celui de se dire que nos personnages sont comme nous: des putain d'humains (fucking human).
Alors si le scénariste français tient à ses idées, il a intérêt à tenter sa chance au cinéma. Ou à se transformer en romancier. Ou à changer de pays. Ou à changer de métier. Gangster par exemple, c'est bien.
Parce que à la télévision française, il faut aider les coiffeuses à s'endormir. Surtout pas à se réveiller. Parce que sinon les coiffeuses, elles vont aller dans la rue, rejoindre les fonctionnaires et les ouvriers, pour tout casser, et ça sera pas beau à voir.
Alors c'est bien compris les scénaristes français, pas de vilains héros pas beaux du tout qui font que des méchantes choses.
Et que j'ai pas à y revenir.