Hier avait lieu au Forum des Images, aux Halles, la présentation du programme du 4ème rendez-vous des séries TV d'Aix-les-Bains, aussi appelé Scénaristes en séries.
Cette année, l'invité sera la fiction israélienne, et un certain nombre de questions seront par ailleurs débattues:
Comment renforcer le couple scénariste-producteur ?
Vu que la greffe n'a pas vraiment pris, faut-il jeter aux orties le format 52' ?
Peut-on faire des comédies drôles à la télévision ?
Les Web séries sont-elles l'avenir du scénariste ?
Peut-t-on dépasser les tabous qui pèsent encore sur le PAF, et écrire sur la politique, les médias, le show-biz, le sport, la sexualité ou la violence ?
Des thématiques intéressantes, et une initiative salutaire pour ouvrir le débat.
Mais hier encore, comme à l'occasion des précédentes éditions du festival, en voyant dans la salle tout le gratin du scénario français et un certain nombre de producteurs, je n'ai pu m'empêcher de me poser une question. Est-ce que tout cela n'est finalement pas aussi vain qu'un discours électoral, avec ses promesses, ses espoirs, ses grands thèmes abordés, mais avec cet indéfectible sentiment qu'une fois le débat retombé, tout reprendra comme avant ?
Car il y avait une fois de plus, un grand absent lors de ce rassemblement: les diffuseurs. Et comme ce sont bien eux qui font la pluie et le beau temps du Paf, eux qui décident du contenu des fictions, de leur forme, de leur originalité ou non, de leur format, du choix des réalisateurs, des comédiens…
Alors bien sûr, libérer la parole et organiser des débats est une excellente chose, mais tout cela ne pourra avancer que si tous les partenaires prennent part à ce processus et acceptent ensemble de prendre les risques nécessaires.
Et j'ai quand même l'impression que ça va prendre encore beaucoup, beaucoup de temps…
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1 commentaire:
Oh là là ce titre. Oh là là là...
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