
Ce blog va connaître une petite pause de quelques jours.
Trop de travail, pas le temps de tout faire.
À très bientôt !
chronique d'un scénariste réalisateur. Et inversement.
Mes deux dernières journées, outre la visite d'appartements, ont été consacrées à la rédaction de la V2 d'une bible. La reprise en main d'un projet à la demande de notre producteur préféré (j'en ai déjà parlé ici).
Hier soir, France 2 a battu TF1 en audience, avec 7 158 000 de téléspectateurs.
Début de semaine plus actif que les précédentes, avec plusieurs rendez-vous.
Sur le site de Nidinfo, hier, un article intitulé 10 mauvaises raisons de vouloir devenir scénariste.
Une semaine calme en perspective, avant quelques rendez-vous la semaine prochaine (chez mon agent, et chez un producteur, pour tâter le terrain).
Hier avait lieu au Forum des Images, aux Halles, la présentation du programme du 4ème rendez-vous des séries TV d'Aix-les-Bains, aussi appelé Scénaristes en séries.
Il y a une énigme. Une double énigme même. Quelque chose que je ne m'explique pas.
Avoir envie, c’est bien le maître mot dans un métier ou l’essentiel est basé sur la créativité. Et j’avoue qu’avant les vacances, j’étais dans un état de fatigue psychique et de ras-le-bol qui me coupaient toute envie, et donc aussi celle d’avoir des (bonnes) idées.
Sur l'excellent site Spin-Off.fr, à propos de Pigalle, la nuit (8x52')" pour Canal +, une intéressante interview de Hervé Hadmar, scénariste et réalisateur formant avec Marc Herpoux un talentueux binôme (d'ailleurs Marc, si tu passes par ici, on se boit un coup quand tu veux ;).
Voilà, les vacances c'est fini. Retour dans mon petit appartement des Hauts-de-Seine, qui pour le coup commence vraiment à être trop petit, la famille s'agrandissant. Mas ça m'est toujours agréable de retrouver mon chez moi après une période d'escapade. D'abord parce que je m'ennuie assez vite en vacances, le côté ressourcement s'épuisant rapidement. Ensuite, parce que revenir est synonyme de reprise d'activité, de nouveaux projets, d'énergie positive pour faire à nouveau bouger les choses. Seulement voilà, quand on rentre le 15 août, on trouve encore une ville endormie et la plupart des décideurs, producteurs, diffuseurs sont encore en vacances. Une drôle de période où l'on n'est plus en congé mais pas encore au travail. Du coup on est à la maison, sur les starting-block, prêt à bondir, mais une fois de plus, il faut attendre.
Pas d'envie forte d'écrire ici en ce moment.
Juste pour laisser une trace sur ce blog.
Dans la vie d'un scénariste, il y a des moments où tout arrive en même temps, où rien ne se passe du tout, ou encore des moments où le travail revient en douceur.
Régulièrement, les diffuseurs s'inquiètent du caractère potentiellement anxiogène des projets qu'on leur soumet. Est-ce que ce héros est assez positif ? Est-ce que l'intrigue n'est pas trop noire ? Est-ce qu'on ne risque pas d'angoisser les téléspectateurs avec ces scènes aussi dures que peut l'être la vie, et par là même, les détourner des messages publicitaires qu'ils doivent voir ?
Même s'il a de l'énergie et de la motivation, le scénariste français peut être amené à connaître la frustration. En fait, surtout quand il prend conscience que certains projets qu'il aimerait personnellement développer ne verront jamais le jour sur un écran hexagonal (ni rectangulaire d'ailleurs).
On peut faire ce métier pour différentes raisons.
Vaut-il mieux confier un projet à un producteur qui l'a aimé, mais qui ne peut l'optionner faute d'argent, (mais avec lequel le feeling passe), ou à un producteur fortuné qui pourra signer une option sans pour autant qu'il soit mieux placer pour le vendre ?
J'avoue que la période est étrange.
Semaine tranquille, entre la rédaction de retours sur les retours de France 2 concernant les derniers textes de GDM, et un RDV jeudi avec un producteur vampirique. Ou plus exactement, un producteur qui veut faire un film de vampires. C'est pas pareil.
Il peut y avoir de très bons acteurs à la télévision française, des dialogues drôles et fins à la fois, des scènes parfois dignes de Desperate Housewives (la scène du cadavre), une ambiance de familles sympa sans être cucul, une réalisation qui privilégie les comédiens à l'esbroufe.
Je profite de l'impressionnante notoriété de ce blog pour pousser un coup de gueule.
Une apparition hier soir sur ma télé. Lorie dans un premier rôle. Et particulièrement les passages où elle est déglinguée, fume, boit comme un trou et a les cheveux en pétard. Whoua, c'est Lorie ça ? Comme quoi, après le phénomène Susan Boyle, il n'y a plus de doute, l'habit ne fait pas le moine.
Me voilà dans l'attente encore. L'attente de TF1 pour savoir si la série sur laquelle on devrait travailler se verra effectivement enrichie de nouveaux épisodes, nous donnant du travail pour un petit moment. L'attente aussi après l'envoi d'un test sur une série policière pour une autre chaîne et un synopsis de film de vampires pour le cinéma.
Je voulais faire un post là-dessus dès le lendemain de sa diffusion, mais le temps m'a manqué. Je reviens donc sur Ligne de feu, que j'ai regardé avec beaucoup de plaisir lundi soir. Sincèrement, j'ai trouvé ça vraiment bien. Bon il parait que le début était un peu mou, mais j'ai raté le premier quart d'heure et j'ai pris le train en marche ;)
Me voici de retour chez moi et sur mon blog, après une péripétie pas bien agréable: l'ablation d'un calcul rénal. Une semaine à l'hôpital à méditer et à gérer la douleur. Une semaine qui était également marquée par plusieurs rendez-vous auxquels je n'ai pas pu me rendre. Heureusement, mon compère est en meilleure santé et il a pu assurer pour deux (je lui souhaite au passage un bon anniversaire).
À chaque fois, je me promets de mettre ce blog à jour le plus souvent possible, et à chaque fois je me fais avoir. Souvent c'est la flemme, j'avoue, parfois le temps qui passe inexplicablement trop vite, et le reste des fois ( ça se dit ?), c'est parce que j'ai beaucoup de travail. C'est le cas en ce moment, avec GDM, entre réunions avec les auteurs et retravail sur les textes. Toujours aussi passionnant et instructif, de chercher des solutions pour améliorer une intrigue ou la motivation d'un personnage. Je crois que je ne m'en lasserai jamais, et par voie de conséquence, j'aimerais que ça dure toujours. Pas forcément sur GDM hein, sur des tas d'autres histoires. Par exemple, mon comparse Cedric a concocté un nouveau concept de série, et j'ai eu là encore beaucoup de plaisir à réfléchir sur le pourquoi du comment, pour aller au bout de ses idées et de leur cohérence.
Eh bien voilà, hier c'était mon rendez-vous avec cette personne mystérieuse et si importante. Quelqu'un que je ne connais pas encore mais avec qui j'aurai d'autres rendez-vous, tous importants.
On apprend souvent les choses dans la douleur.
Claude Berri est mort.
Après un tour de France des familles, me voilà de retour à Paris. D'abord l'occasion de me dire que ça fait du bien de prendre l'air et de voir les gens qu'on aime et qu'on ne voit pas assez dans l'année. Mais aussi de me dire que partir a une autre vertu, celle d'être content de rentrer chez soi !